Rue PÉCOLAT

En mémoire de Jean Pécolat, héros et martyr de l'indépendance genevoise
Politicien·ne Autre Homme
Description

Chaussetier de son état, joyeux compagnon, Jean Pécolat ( vers 1484- après 1540) fut membre du Conseil des Cinquante à trois reprises entre 1510 et 1515 et l'un des principaux auxiliaires de Berthelier dans le parti des patriotes pour l'indépendance de Genève.

En 1517, il fut attiré à Presinge. Prenant prétexte d'un incident insignifiant, Pécolat et ses amis ayant promené dans les rues la peau d'un mule appartenant à un serviteur de l'évêque avec une pancarte : " A vendre la peau du plus gros âne de la ville". L'évêque fit arrêter Pécolat. Il fut conduit au château de Thiez en Faucigny où il fut mis à la torture le 4 août. Il ne résista pas et avoua tout ce qu'on voulut, notamment que Berthelier et ses amis complotaient de faire assassiner l'évêque. Voyant qu'on allait le torturer à nouveau, Pécolat se coupa la langue avec un rasoir pour ne pas parler. 

Il aurait certainement été exécuté si Bonivard n'avait fait intervenir l'archevêque de Vienne qui ordonna à l'évêque de Genève de le relâcher.

En 1525, lors de l'entrée à Genève du duc Charles III, Pécolat fut à nouveau menacé et dut s'enfuir à Fribourg d'où il revint l'année suivante, le danger passé. Il entra à nouveau au Conseil des Cinquante et en 1537-38 fut châtelain de Peney. On ignore la date exacte de sa mort qui est en tout cas postérieure à 1540.

Définition de l'Arrêté du Conseil d'État
Secteur 002 : 41. Rue PECOLAT ( Jean-, 1484-1540, héros et martyr de l'indépendance genevoise)
- Rue du Mont-Blanc / Rue des Alpes
Anecdotes

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