Rond-point Jean-Jacques
Au milieu du XIXe siècle, le territoire de Saint-Jean se trouve divisé par l'implantation du chemin de fer. Parallèlement, un accès plus direct au plateau est aménagé le long de la voie ferrée, sur le tracé de l'actuelle rue de Saint-Jean.
En 1896, le Conseil d'Etat lance un concours d'idées pour l'élaboration d'un plan d'extension de la ville et des communes suburbaines (la loi sera votée en 1900). Dès cette époque, le quartier de Saint-Jean, à la périphérie immédiate de la ville, amorce un développement urbain important. En 1898, la Société immobilière genevoise (SIG) acquiert la propriété de Gallatin, qui couvre les trois quarts du plateau. Elle fait établir un plan général prévoyant le prolongement de la rue de Saint-Jean, le rond-point Jean-Jacques et toutes les rues actuelles perpendiculaires et rayonnantes. Ce projet est repris dans le plan d'urbanisme de la commune du Petit-Saconnex dressé en 1905 et révisé en 1914.
Le plan connaîtra plusieurs phases de réalisation, de 1912 environ jusque dans les années 1950. Le réseau des rues planifié par la SIG fut dédié à J.-J. Rousseau (1712-1778), dont on fêtait alors le bicentenaire de la naissance. On retrouve ainsi dans le voisinage immédiat de ce rond-point la rue d'Ermenonville, l'avenue de Warens, l'avenue du Devin-du-Village, la rue de la Nouvelle-Héloïse, la rue des Confessions, a rue du Contrat-Social, la rue du Vicaire-Savoyard et le sentier du Promeneur-Solitaire, toutes en référence aux œuvres de J.-J. Rousseau.
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