Avenue Théodore-VERNES
Théodore Vernes-d’Arlandes s’est distingué par sa grande générosité et le vif intérêt qu’il a toujours montré pour la vie de Versoix. Pour honorer sa mémoire, son nom a été donné à une avenue. Sa famille, originaire de France, fut reçue bourgeoise de Genève en 1722.
D’habitude, Théodore Vernes vivait en hiver à Paris et en été sur sa belle propriété « Fleur d’Eau » à Versoix-la-Ville. Il vendit une partie de sa propriété, qui s’étendait jusqu’au lac, à sa belle-sœur, la comtesse Du Vivier de Fay de Solignac, qui y construisit la maison « La Grève » devenue aujourd’hui un centre de loisirs. Plus tard, Théodore Vernes d’Arlandes, devenu veuf, épousa la fille de la comtesse, qui devint ainsi sa belle-mère.
Pour aider au rétablissement du culte protestant à Versoix, Théodore Vernes fit don du champ en bordure de la route de Sauverny sur lequel fut construit le temple. C’est lui qui a payé les poteaux du télégraphe lorsque celui-ci fut installé à Versoix en 1865.
Théodore Vernes d’Arlandes publie chez Calman-Levy en 1876 « Trois mois en Italie » Il en soumet un exemplaire à Lamartine qui lui écrit ceci : (…) « Excusez un homme qui est sous la meule et qu’on broie jusqu’à l’écorce. Je n’ai pas une minute pour la reconnaissance et pour le talent…l’Italie fut terre de ma jeunesse ; j’ai retrouvé Naples dans votre livre. Je ne vous reproche qu’une chose, c’est d’avoir divisé par chapitres un voyage qui ne doit être qu’une libre et perpétuelle excursion des yeux et de l’âme. La forme didactique pèse trop dans le léger bagage du voyageur. Mais vous apprendrez à divaguer !». En 1881, il publie un autre récit de voyage, « En Algérie, à travers l’Espagne et le Maroc ».
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