Rue LAMARTINE

En hommage à Alphonse De Lamartine, poète et homme politique
Artiste Politicien·ne Homme
Description

Alphonse De Lamartine (1790-1869) fut un grand poète et un  homme politique français qui vint à plusieurs reprises en Suisse, entre 1815 et 1848.

Il naquit à Macon en 1790 et mourut à Paris en 1869. Il fit ses études à Lyon et à Belley (Ain) puis voyagea en Italie.

Le 8 juin 1820, son mariage avec Maria-Elisa Birch fut béni dans la chapelle anglaise de Genève.
Il fut lié avec plusieurs Genevois célèbres: Jean-Gabriel Eynard, le pasteur Diodati, Huber-Saladin, etc.

Cette même année, il fit paraitre "Méditations poétiques" qui obtint un vif succès. Mais Lamartine se destinait à une carrière diplomatique.

Attaché d'ambassade à Naples (1820), secrétaire d'ambassade à Florence (1821), il publie les "Nouvelles méditations poétiques" (1823), "La mort de Socrate" (1823), "Le dernier chant du pélerinage d'Harold" (1825), "Harmonies politiques et religieuses" (1830).

Après l'avènement au trône de Louis-Philippe, il donna sa démission de diplomate. En 1832-33, il voyagea en Orient. Il publie "Jocelyn" (1836) et "La chute d'un ange" (1838). Il fut débuté de Bergues (Nord) en 1833, puis de sa ville d'origine Macon (1839).

Il fait figure d'opposant en marge des partis. En 1842, il prend une part active aux campagnes d'opposition au régime. En 1848, il est membre du gouvernement provisoire et ministre des affaires étrangères. Sa popularité est immense, mais elle décline après les journées de juin. Le coup d'Etat du 2 décembre qui amène Louis Napoléon au pouvoir le rend à la vie privée. Il a publié "Histoire des Girondins" (1847), "Confidences" (1849), "Nouvelles confidences" (1851).

En 1841, il dédia à Huber-Saladin le poème «Ressouvenir du Lac Léman» (publié dans ses  Méditations). Dans ce poème, Lamartine eut une vision prophétique du rôle international que Genève devait jouer par la suite.

Ces vers sont gravés sur une plaque apposée devant le palais Wilson, le 29 avril 1969, lors de la cérémonie commémorant le 50e anniversaire de l'établissement du siège de la S.d.N. à Genève:

« Que Genève à nos pieds ouvre son libre port,
La liberté du faible est la gloire du fort,
Que sous les mille esquifs dont les eaux sont ridées,
Palmyre européenne au confluent d'idées,
Elle voie en ses murs l'Ibère et le Germain
Echanger la pensée en se donnant la main! »

Il termine sa vie assez tristement. Ruiné par des spéculations hasardeuses, il finit par accepter, deux ans avant sa mort, une petite pension de l'empereur Napoléon III.

Lamartine est considéré comme l'un des grands poètes romantiques français.

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