Gy

Situé sur un plateau entre les Voirons et le lac, Gy dispose d’une vue exceptionnelle sur tous les monts et sommets qui bordent le canton : Coteaux de Douvaine, Préalpes savoyardes, Mont-de-Sion, Jura et coteaux de Vaud.

Gy, c’est un village ramassé, lié par sa mairie, son temple, son école, son auberge, sa poste et ses grands bâtiments de ferme pour certains transformés en habitation afin d’y accueillir de nouvelles familles.
Gy c’est également un territoire de 330 hectares, dont plus de 100 hectares de surfaces boisées, avec notamment son parcours Vita et la réserve des Prés de Villette, réserve marécageuse déclarée d’importance nationale par la Confédération. Une nature préservée faite de grands espaces avec une agriculture omniprésente qui modèle des paysages variés. Grandes cultures, viticulture et élevage sources de productions de qualité et de proximité. Gy, c’est surtout des habitants, les gytanes et les gytans qui sont un subtil mélange entre gens de la terre et gens des villes. Une harmonie toute dans le respect et dans la nuance.

L’histoire de Gy est à la fois l’histoire de Genève, de la Savoie, du royaume de Sardaigne et de la Réforme. Le nom de Gy est mentionné par écrit pour la première fois en 1227. On le retrouve ensuite sous différentes formes. La première, très latine, est Gaiacum puis nous découvrons Gyez, Gye et enfin Gy.
A la Réforme, Gy fut incorporé à Genève. Et les Gytans, juste à la limite géographique des confessions eurent l’âme passablement écartelée. Pour mieux les amadouer, Genève fit construire le ravissant petit temple, le premier temple édifié en campagne. D’architecture très sobre, le temple est un reflet de l’austérité calviniste. Pour bien marquer son appartenance à Genève, les armes et la devise de la Rome protestante furent apposées sur la façade avec la date du début des travaux, 1609. Par le traité de Turin en 1754, signé entre Genève et le roi de Sardaigne, Gy fut incorporé au Mandement de Jussy. Mais entre les gens de Jussy et les gens de Gy, l’entente était houleuse. La séparation eut lieu le 9 novembre 1850. Dès cette date, Gy est une commune à part entière.

Les armoiries

Ces armes "d'azur à la gerbe d'or" sont celles du procureur général Pierre d'Airebaudouz.

On lui doit le temple de Gy, qui fut construit en 1609.

Lieux géographiques

Lieu Lieu Nom complet Commune(s)
Beaupré Beaupré (Chemin de Beaupré) Chemin de Beaupré Gy
Bellebouche Bellebouche (Route de Bellebouche) Route de Bellebouche Gy, Corsier, Meinier, Jussy
Brasière Brasière (Chemin de la Brasière) Chemin de la Brasière Gy
Chambet Chambet (Allée du Chambet) Allée du Chambet Gy, Jussy
Cherdets Cherdets (Chemin des Cherdets) Chemin des Cherdets Gy, Meinier
Covéry Covéry (Route de Covéry) Route de Covéry Corsier, Gy, Meinier
Egalité Egalité (Chemin de l'Egalité) Chemin de l'Egalité Gy
Etolles Etolles (Chemin des Etolles) Chemin des Etolles Jussy, Gy
Fiez Fiez (Chemin de Fiez) Chemin de Fiez Meinier, Gy
Garmaise Garmaise (Chemin de Garmaise) Chemin de Garmaise Gy, Meinier
Gy Gy (Route de Gy) Route de Gy Gy, Meinier
Longerayes Longerayes (Chemin des Longerayes) Chemin des Longerayes Gy
Prêla Prêla (Chemin de la Prêla) Chemin de la Prêla Gy
Servèze Servèze (Chemin de Servèze) Chemin de Servèze Jussy, Gy
Tremblies Tremblies (Chemin des Tremblies) Chemin des Tremblies Gy
Turaines Turaines (Chemin des Turaines) Chemin des Turaines Meinier, Gy
Vigne-à-Léon Vigne-à-Léon (Chemin de la Vigne-à-Léon) Chemin de la Vigne-à-Léon Gy
Vignes-du-Seigneur Vignes-du-Seigneur (Chemin des Vignes-du-Seigneur) Chemin des Vignes-du-Seigneur Gy