Rue VIGNIER
Plusieurs familles originaires des environs de Genève vinrent se fixer dans la ville. La plus ancienne, originaire de Thiez en Faucigny fut reçue à la bourgeoisie en 1540. Elle donna une douzaine de notaires et plusière orfèvres.
Ses plus illustres représentants sont :
Louis (1723-1800), un des vingt-quatre commissaires chargés en 1766, de défendre les intérêts de la bourgeoisie lors des pourparlers portant sur l'exercice de droit négatif, droit qu'avait le petit Conseil de rejeter à son idée toutes les représentations tendant à faire réunir le Conseil général pour interpréter les lois obscures ou maintenir des lois enfreintes. Louis Vignier fut également directeur de l'hôpital puis directeur des douanes (1783).
Jean-Pierre Vignier (1738-1797) fut notaire et châtelain de Peney (1788), membre de l'assemblée nationale (1793). Il fut mis en prison par les révolutionnaires.
Jacob (1764-1824) fut avocat, puis notaire, auditeur de la Justice, de l'Assemblée nationale (1793), du Conseil législatif (1796), puis du conseil représentatif (1814).
Au XIXe siècle, la famille Vignier était propriétaire à Plainpalais d'un domaine desservi par un chemin qui est devenu l'actuelle rue Vignier.
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