Rue Michel-SERVET

Michel Servet, médecin, théologien, brûlé vif pour hérésie à Champel
Médecin Religieux·se Homme
Description

Michel Servet (Miguel Servet ou Servede, en espagnol), né le 29 septembre 1511 à Villanueva de Sigena dans le Royaume d'Aragon et exécuté le 27 octobre 1553 à Genève.

Il fut un théologien et médecin espagnol fixé à Paris dès 1536, y acquit une grande renommée de savant, notamment de physiologiste, il re-découvrit la façon dont le sang passe dans les poumons pour s'oxygéner (il découvrit la petite circulation du sang ou circulation pulmonaire).

Passionné de théologie, il était un adversaire absolu du dogme de la trinité, (dogme du Dieu unique en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit, égaux, participant d'une même essence et pourtant fondamentalement distincts). Considéré comme fondamental tant par les catholiques que par les protestants.
Il publia en 1553 la « Restitutio christianismi » qui s'opposait à l'« Institution chrétienne >> de Calvin.
Arrêté à Vienne, dénoncé à l'Inquisition, il s'enfuit à Genève mais fut pris et dénoncé au magistrat.
Condamné au bûcher pour ses « erreurs et blasphèmes" il fut brûlé vif pour hérésie à Champel le 27 octobre 1553. Son agonie fut terrible et longue, le bois étant humide. Il mourut dans d'atroces souffrances après plusieurs heures. Cet épisode fut tant épouvantable qu'il occupa les Genevois pendant longtemps. Ils décidèrent finalement de lui édifier une stèle (voir anecdote).

Définition de l'Arrêté du Conseil d'État
Rue LOMBARD / Avenue de Champel
Anecdote(s)
  • Un monument expiatoire est érigé au bas de la rue Michel-SERVET, plus précisément au pied de l'avenue de Beau-Séjour.
    Contribution 2014-01-17