Rue MARIGNAC

Jean-Charles GALISSARD de MARIGNAC, professeur de sciences genevois
Savant·e Homme
Description

Famille du Languedoc réfugiée en nos murs au XVIIIe siècle, son nom est Galissard de Marignac mais elle est plus connue sous le nom de Marignac. Elle s'illustra par un régent au Collège (1712-1776)m un maire à Lancy et conseiller d'Etat de 1818 à 1833, un médecin, mais surtout un chimiste, Jean-Charles Marignac.

Jean Charles Galissard de Marignac (24 avril 1817 à Genève - 15 avril 1894 à Genève) est un chimiste suisse, professeur à l'Académie de Genève, découvreur ou codécouvreur des éléments chimiques gadolinium, samarium et de l'ytterbium.

Fils de Jacob Galissard de Marignac, conseiller à Genève, et de Suzanne Le Royer, il naît à Genève le 24 avril 1817. Il entre à l'École polytechnique d'où il sort major de la promotion 1835 puis à l'École des mines de Paris où il étudie l'analyse minérale (Diplôme en 1837). Il travaille ensuite la chimie organique avec Justus von Liebig à Giessen, puis à la Manufacture de Sèvres sous la direction de Alexandre Brongniart.

Il n'a que 21 ans lorsqu'on lui offre la chaire de Chimie de l'Académie de Genève. Cette dernière deviendra Université de Genève en 1873. En 1845, il y est également nommé professeur de minéralogie. Il enseignera dans ses deux chaires jusqu'à sa retraite en 1878.

De Marignac est connu pour ses travaux de précision quant à la détermination exacte des masses atomiques de vingt-huit éléments. Dans cette entreprise, il avait, comme Jean Stas, idée de tester l'hypothèse de Prout, mais il était plus disposé que le chimiste belge à admettre qu'elle pouvait avoir certaines limites. Tout au long de sa carrière, il porta une attention particulières aux terres rares et à leur distinction; en 1878, il parvint à extraire l'ytterbium de ce qui était supposé être de l'erbia pure, puis deux ans plus tard il découvrit le gadolinium et le samarium dans des terres de samarskite. En 1840, Schoenbein découvre l'ozone (O3) dont il décrit les propriétés. On émet l'idée, à l'époque, que l'ozone est en partie composé d'azote. Les recherches de de Marignac démontrent que l'azote n'entre pas dans la composition de l'ozone; il formule l'hypothèse, qui se révèlat exacte, que l'ozone n'est composé que d'oxygène. Il était membre correspondant de l'institut de France et associé étranger de la "Royal Society of London".

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Anecdotes

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