Rue LOMBARD
Alexandre Lombard (1810-1887), d'une famille d'origine italienne reçue à la bourgeoisie en 1589, était le fils de Jean-Gédéon Lombard (1763-1848), fondateur en 1798, avec son cousin Henri Hentsch de la banque Hentsch & Lombard qui devin, dès 1830, Lombard, Odier & Cie.
Après la démolition des fortifications, il fut l'un de ceux qui devinèrent le mieux le développement futur de la ville et du quartier des tranchées en particulier. Il s'intéressa au mouvement religieux qui se produisait autour de l'Oratoire et de la société évangélique et se mit à écrire. Tour à tour parurent : "Souvenir d'Angleterre et d'Ecosse, observations relatives à l'état religieux de ces contrées" et "Histoire d'une sécession, ou comment se forment et s'entretiennent les Églises libres". La question du repos hebdomadaire du dimanche le préoccupa beaucoup; dans ce sens il obtint la fermeture des magasins et la suspension des services postaux de distribution des lettres, ce jour là. Ces mesures qui furent votées en 1872 par les chambres fédérales. C'est grâce à lui que la salle de la Réformation put être menée à chef, elle est actuellement démolie et remplacée par une immeuble commercial.
Alexandre Lombard en devint associé en 1836 et le demeura jusqu'en 1862. Parallèlement à ses activités bancaires, il se voua intensément à des oeuvres philanthropiques et religieuse et fut l'initiateur, en 1861, de la "société de sanctification du dimanche" à laquelle il se consacra corps et âme. Il mourut en 1887.
En 2002, naissance de Lombard Odier Darier Hentsch & Cie et en 2009, création de la marque Lombard Odier.
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