Rue François-MEUNIER

François Meunier (1828-1896) est l'initiateur de la coutume de désigner chaque année une "rosière" parmi les jeunes fille de la ville. La perpétuation de cette tradition est aujourd'hui une des originalités de Carouge.
Architecte / Entrepreneur·neuse Religieux·se Homme
Description

Né à Carouge dans une famille très pauvre, François Mugnier quitte la maison paternelle à l'âge de 16 ans. Il s'engage comme cocher et commence à voyager à travers toute l'Europe; séduit par les espoirs que le Nouveau Monde faisait alors miroiter, il s'embarque pour la Nouvelle-Orléans où la fortune l'attendait. Dès son arrivée, il change son nom et se fait appeler Meunier; il reprend son ancien métier de cocher, puis ouvre une épicerie. Les affaires prospèrent si bien que quelques années plus tard, il est propriétaire de nombreux immeubles et devient rentier. Cependant, poussé par la nostalgie, il revient sur le vieux continent et s'installe à Paris où il meurt en 1896, après être retourné une dernière fois dans sa ville natale.

Son attachement à Carouge était profond puisque quand on ouvrit son testament, on eut la surprise de constater que le riche aventurier faisait de la petite cité genevoise la légataire universelle de toutes ses propriétés, titres et argent qu'il possédait à la Nouvelle-Orléans. Après un long procès avec ses héritiers contestant ces clauses, Carouge reçut 14000 dollars, qui constituèrent le "Fonds Meunier". Selon les vœux du testateur lui-même, cet argent devait constituer une dot de 500 francs à verser a deux jeunes filles pauvres et vertueuses au moment de leur mariage ou de leur 25ème anniversaire. Toujours selon les volontés de François Meunier, le fonds instituait d'autre part une pension de 30 francs par mois, offerte à dix vieillards de la commune, sans aucune distinction de sexe ou de religion.

Définition de l'Arrêté du Conseil d'État
Partant de la route des Acacias à la rue des Noirettes.
Anecdotes

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