Rue Blanche

Evoque la couleur des pierres de construction
Lieu-dit
Description
  • Selon M. Georges Lacôte architecte cantonal de 1936 à 1956.
    A la fin du 19ème siècle, la commune de Plainpalais connut un important développement après l’exposition de 1896.
    De nombreux immeubles furent construits notamment dans le quartier compris entre la rue de Carouge et le bas de Champel. A cette époque, les constructeurs abandonnèrent le grès ou la molasse, utilisés jusqu’alors pour les encadrements des portes et des fenêtres, parce que trop sensibles au gel, au profit de la pierre blanche non gélive provenant de la région des Baux de Provence.
    Cette pierre blanche était transportée, de la gare de Cornavin d’où elle arrivait par train, jusqu’aux divers chantiers de construction par des véhicules appelés branloires, tractés par 2 ou 3 chevaux.
    Pour les maisons de la rue de Carouge, ces gros blocs étaient déchargés sur l’emplacement de la future rue Blanche, où les tailleurs de pierres les débitaient à la scie pour les façonner aux dimensions voulues pour en faire les montants, tablettes et couvertes des encadrements de portes et de fenêtres des immeubles en constructions.
    A la fin des travaux cette amorce de rue était blanche de toute cette sciure, ce qui fut l’origine de son nom.
    Contribution 2014-01-22
Définition de l'Arrêté du Conseil d'État
Rue de Carouge / Boulevard de la Cluse
Anecdotes

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