Route du Val-d'Arve

Lieu-dit
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Description

Le Val d'Arve, qui couvre la région traversée par le pont de Vessy, le pont du Val d'Arve et le pont de la Fontenette, soulignent la présence d'une rivière voisine appelée déjà "Arva" en latin.

Nous trouvons chez Virgile le mot "Arva" employé pour parler de plaines, de terres à labours, de rivages ou même de pâturages. Les Romains ayant choisis de s'installer dans notre région et de cultiver les terres alluvionnaires irriguées par l'Arve, ce qualificatif de "terres à labours" pourrait avoir été attribué à la rivière elle-même. En 1083, elle s'appelait encore Arva. Ce nom, avec les années se mua en Alva, puis au XIIe et XIVe siècle on trouve l'Arar.

Napoléon donna une impulsion nouvelle à la région en autorisant à établir une prise d'eau dans l'Arve et à construire les artifices nécessaires à l'établissement d'une fabrique de filature de coton (décret du 11 avril 1809).

Ce fut "le Canal du Val d'Arve" ou "Canal de la Fontenette" qui fut creusé depuis la digue construite à l'extrémité sud de l'île Brocher (en aval du pont du Val d'Arve), jusqu'à la rue d'Arve, canal qui sépara le Clos de la Fonderie et le Clos de la Filature avant de se jeter dans l'Arve au pied des silos actuels. Long de 780 mètres, il contribua à l'implantation de nombreuses fabriques; outre la filature citons les moulins Sylvant, la forge-taillanderie Pinget, etc.

Définition de l'Arrêté du Conseil d'État
à la nouvelle artère du contournement de Carouge (en projet), partant de la route de Veyrier (au Val d'Arve), et aboutissant à la route de Saint-Julien (à la hauteur du chemin de la Marbrerie).
Anecdotes

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