Route du Lavoir

Route où se trouvaient les bassins contenant l'eau du village
Description

Sur cette route se trouvent 4 bassins alimentés par une source fort ancienne, la seule qui apportait au village le précieux liquide dégoulinant, avant l'adduction de "l'eau de la Ville" en 1901, propulsée dans les canalisations souterraines par "l'Usine des Forces motrices" de la Coulouvrenière, les réservoirs du coteau de Bernex n'existant pas encore au début du siècle. L'eau de la Ville fut installée dans 3 maisons en 1910 seulement : à l'école, chez Alexis Dethurens et François Thénevoz.

La source  de "la grande fontaine" comme on l'appelait par opposition aux petites fontaines de l'eau du lac aujourd'hui toutes diparues, n'était pas seule à jaser. Les lavandières entourant les bassins lui faisaient active concurrence, gros sabots aux pieds, mains dans l'eau froide d'hiver comme été et tordant vigoureusement le linge sur la planche inclinée dans l'eau. Le premier bassin, dont l'eau ne devait pas être troublée, leut était interdit, étant réservé au bétail-chevaux et vaches- se rendant d'un pas mesuré à l'abreuvoir et laissant sans vergogne l'échappement libre, d'où le nom de "rue des bouses" donné à ce chemin , devenu en hiver une piste de luge appréciée de la jeunesse.

 

Définition de l'Arrêté du Conseil d'État
Il est donné le nom de route du Lavoir à l'artère partant de la place du four-Banal et
aboutissant à l'intersection de la route de l'Eaumorte et du chemin de Mollaz.
Anecdotes

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