Route du Grand-Lancy
Quelques vestiges remontant à l'époque romaine attestent de très ancien peuplement de Lancy. Des documents du XIe siècle font référence à la famille de Lancy, représentant l'évêque sur ces terres. Au XIVe siècle le fief passe aux mains des seigneurs de Ternier, qui lui donnent le nom de "Bâtie-Meillé".
Après l'adoption de la Réforme à Genève, et la fuite de l'évêque, la paroisse de Lancy devient protestante et doit se soumettre à la juridiction bernoise puis à celle du duc de Savoie. Demeurés réformés, les habitants de Lancy connaîtront les temps difficiles des années de la Révocation de l'Edit de Nantes (1685); beaucoup doivent se convertir ou s'exiler.
Le catholicisme triomphe au début du XVIIIe siècle, et en 1707 le premier curé est institué à Lancy. La paroisse englobe alors la région de Carouge. Lorsqu'en 1780 cette dernière en sera séparée, Lancy se verra attribuer, à titre compensatoire, le Petit Lancy et Saint-Georges.
Les villages du Petit et du Grand-Lancy ont été rattachés à Genève en 1816.
La route du Grand-Lancy, plus précisément, est l'ancien tracé entre Genève et les territoires compris entre le Rhône et l'Aire, cette route fut désignée par de nombreux noms suivant le destinataire ou la destination.
Les autorités de la commune de Confignon la mentionnent en 1793 comme le chemin tendant à Carouge, chef-lieu du district à cette époque, mais l'appellation la plus courante était celle de "chemin tendant à Genève". Le nom de chemin du Grand-Lancy s'imposa lorsque la commune fut distinguée en Grand et Petit-Lancy.
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