Route du Bois-des-Frères

Les frères dominicains acquirent petit à petit tout le bois, qui devint alors le lieu-dit du "Bois des Frères".
Religieux·se Reforme Lieu-dit
Description

Dans la seconde partie du XIIIe siècle, des moines dominicains s'établirent près de l'actuel cimetière de Plainpalais, où ils élevèrent un couvent et une église. Acquérant peu à peu des terres, ils constituèrent un domaine qui comprenait tout le territoire entre les limites de la ville, le Rhône et l'Arve.
Au début du XVe siècle, un noble genevois, Robert de Saint-Germain, légua aux frères dominicains une partie du bois qu'il possédait à Vernier. Bien que sa sœur se soit opposée à cette clause du testament , elle-même leur vendit trois an plus tard ses droits. Finalement, les frères acquirent petit à petit tout le bois, qui devint alors le lieu-dit du "Bois des Frères". Ce fut pour eux une source de revenus importante, tant par l'exploitation habituelle de la forêt que par la présence d'une carrière de molasse que, à la suite des Saint-Germain, ils exploitèrent avec profit.
Lorsque, à la Réforme, on confisqua les bien ecclésiastiques, le lieu-dit "Bois des Frères" devint propriété de l'Hôpital. Malgré les richesses qu'il pouvait en tirer, les incessants conflits, entre la Seigneurie de Genève et la Savoie, à propos du bois situé en territoire savoyard, poussèrent l'Hôpital à s'en débarrasser et à la vendre à Jean-Louis de Gallatin, alors seigneur de Vernier (1786).

Définition de l'Arrêté du Conseil d'État
Artère partant de la route d'Aïre et aboutissant à la route de Vernier
Anecdotes

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