Route de Sous-Moulin

Référance au nombreux moulins bâtit autrefois à Genève
Ouvrage / bâtiment
Description

La toponymie est l'un des seuls souvenirs qui demeure des moulins, autrefois si nombreux le long des rivières de la campagne genevoise.
On mentionne la présence de moulins à Genève dès le VIe siècle. Au cours des siècles ils servent, à des fins agricoles, pour moudre le grain mais aussi à faire fonctionner les premières industries. Bien que la plupart des moulins aient été construits sur la rive gauche du Rhône, on en trouvait sur les berges de toutes les rivières du canton.
Lorsque le débit n'était pas assez fort ou constant, on creusait en amont un petit étang servant de réservoir et fermé par une écluse. En aval de l'étang, on creusait un canal ou "bief", prolongé par une rigole de bois où l'eau pouvait couler avec plus de force et actionner ainsi la grande roue entraînant les mécanisme intérieurs du moulins.
L'installation et l'entretien de tels bâtiments étaient très couteux; c'est pourquoi, seuls de riches particuliers ou associations de communiers, pouvaient posséder des moulins, sur lesquels ils percevaient des taxes variant selon la quantité de grain moulu.
L'activité des meuniers, comme celle de tous les artisans liés au commerce des céréales, touchait les intérêts vitaux de la population; le gouvernement de la cité édicta à plusieurs reprises mesures et lois afin de mieux contrôler l'approvisionnement en grains. Pourtant, les édits du Conseil ne purent combattre la mauvaise réputation qu'avaient les meuniers auprès des citadins et de paysans, ceux-ci s'imaginant toujours se faire berner par ceux-là...
A Chêne-bourg, cette référence évoque le moulin qui subsista jusqu'au XVIIIe siècle, au-dessus du hameau, le long de la Seymaz.

Anecdotes

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