Route de Saint-Julien

Ville voisine de Genève à la frontière franco-suisse qui tire son nom du patron des voyageurs.
Description

Le bourg de Saint-Julien, à quelques kilomètre de l'actuelle frontière franco-suisse, a été longtemps étroitement lié à l'histoire genevoise. Des fouilles archéologiques, entreprise à la fin du XIXème, ont permis d'établir la présence des Burgondes; ceux-ci ont sans doute été à l'origine de la fondation du village.

On sait qu'entre 434 et 438, Gondicaire (appelé aussi Gundioch), roi des Burgondes, établit à Genève sa résidence favorite, au centre de ses États. Ce Gondicaire était le grand-père de Sigismond que Carouge vit élever à la royauté.

Dans le voisinage de Genève, nombre de localités furent fondées par des familles burgondes. Sans doute Saint-Julien fut-elle de celles-là.

Par la suite, il disparut complètement, et ce n'est qu'au XIIIème siècle qu'une nouvelle agglomération se développa. A cette époque en effet, les comtes de Genève prennent le château que les seigneurs de Ternier possédaient à l'entrée de la ville actuelle, et en font édifier un second à proximité. C'est à partir de cette forteresse qu'une nouvelle localité se développera. Les comtes de Genève y séjournant souvent avec une cour nombreuse, on bâtit une hôtellerie près du château. Celle-ci fut alors placée sous la protection de saint Julien, patron des voyageurs et c'est de là que le bourg tira son nom.

Selon le Regeste genevois (qui traite des événements antérieurs à 1312), il semble que le nom de Posterla ou Postella ait précédé celui de Saint-Julien. C'était le patronyme d'une famille genevoise remontant au XIIe siècle qui, peut-être, avait possédé en ce lieu quelque terre. Ou bien encore, Posterla dérive-t-il de "pouterle", vieux mot patois désignant les dépendances d'une ferme, les dépendances du château de Ternier?

Définition de l'Arrêté du Conseil d'État
Partant de la place du Rondeau à la douane de Perly.
Anecdotes

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