Route de Chêne

Fait référence à l'arbre, le chêne.
Arbre
Description

Depuis le XIIIe siècle, les terrains compris entre la route de Chêne, le chemin De-LA-MONTAGNE et celui de la Gradelle faisaient partie du domaine d'une léproserie, la Maladière ou maladrerie de Quercus. C'est sous ce nom latin, qui signifie Chêne que le bourg était connu. Avant d'être connu sous cette dénomination, la route de Chêne fut le "chemin de Genève à Chêne", puis la "route cantonale Bonneville", pour prendre finalement son appellation actuelle.

Dès la fin du XVIe siècle (1564), la frontière entre la Savoie et Genève était formée par l'actuelle route de Chêne, les maisons situées sur la droite en venant de Genève appartiennent aux Genevois, celles bâties sur la gauche, en plus petit nombre d'ailleurs, appartiennent aux Savoyards. Un poste de douane sarde se trouve à Grange-Canal. Ce n'est qu'après le traité de 1754, la Savoie ayant acquis Thônex, que tout le territoire situé sur la droite de la Seymaz devient genevois et par conséquent les deux côtés de notre route de Chêne. Jusqu'au milieu du XIXe siècle, Chêne-Bougeries était une commune essentiellement rurale. Le chemin la reliant à la ville traversait de vastes prairies et ne supportait qu'un trafic fort modeste de paysans qui s'en allaient livrer leurs produits au marché.

C'est bien la construction de la ligne du tram qui va donner une plus grande importance à la route de Chêne et transformer la vie des habitants. Le 12 septembre 1864, on ouvre l'exploitation de la ligne de tramway par traction hippomobile entre Rive et le temple de Chêne-Bougeries. En 1876, la liaison entre la place Neuve et Rive est réalisée, ce qui permet, le tronçon rondeau de Carouge-Place Neuve existant depuis 1862, d'assurer une ligne continue de Carouge à Chêne-Bougeries. La ligne sera continuée ensuite en 1881 jusqu'à Chêne-Bourg, quelques mois plus tard jusqu'à Moillesulaz puis à la frontière. Enfin en 1883, la ligne va jusqu'à Annemasse, en 1892 jusqu'à Etrembières.

En 1896, à l'occasion de l'Exposition nationale, des voitures électriques commencèrent à circuler. Les tramways à vapeur avaient remplacé la traction à chevaux en 1881. La voie se trouvait au bord nord de la chaussée qui fut par la suite élargie, en sorte qu'elle se trouve aujourd'hui encore au milieu de la chaussée.

La plante: genre très important tant par les nombreuses espèces qu'il comprend que par leur beauté et leur utilité. Le chêne compte environ 1959 espèces et sous-espèces, variétés, formes et cultivars monoïques, à feuilles caduques ou persistantes.

Feuilles: alternes, simples, de forme et de taille très variables.

Fleurs: unisexuées, les mâles en chatons filiformes pendants, rarement globuleux et dressés; les femelles solitaires ou fasciculées, entourées de bractées qui s'accroissent et se soudent en une cupule entourant plus ou moins longuement la base du fruit.

Floraison: printanière

Fruits: akène ou gland, à maturation annuelle ou bisannuelle.

 

Définition de l'Arrêté du Conseil d'État
Secteur 021: Eaux-Vives / Lac
- 11. Rue de la Terrassière / Chemin De-LA-MONTAGNE (Chêne-Bougeries)
Anecdote(s)

http://www.ville-geneve.ch/themes/environnement-urbain-espaces-verts/arbres/projet-vive-arbres/decouvrir-arbres/chene/

  • C'est en Suisse, à Châtillon (JU), que se trouve le plus gros chêne d'Europe. http://www.chatillon.ch/chene_046.htm
  • La noix de galle, excroissance provoquée sur les feuilles de chêne par les piqûres d'un insecte, servait à fabriquer de l'encre.