Promenade des Bastions

En référence aux Bastions, points forts des lignes de défense des anciennes fortifications.
Militaire Ouvrage / bâtiment
Description

Situé au pied de la cité, sous la promenade de la Treille, le parc est d'abord connu sous le nom de « Belle Promenade » et occupe l'emplacement compris entre les fortifications du XVIe siècle et celles du XVIIe siècle.

Encadré par les bastions Bourgeois et Yvoi, on y accède du côté de la porte de Neuve. En septembre 1726, les autorités décident d'aménager cet espace et d'en faire une véritable promenade. La surface de la promenade s'agrandit grâce au comblement des fossés entre les fortifications puis grâce à la démolition, en 1740, du bastion de l'Oye et du déplacement de la porte de Neuve.

Avec l'occupation française, la promenade abrite durant un temps des écuries construites à l'intention de la cavalerie des troupes de la garnison française. En pleine période de disette, le terrain est défriché et planté de pommes de terre.

En 1817, Augustin Pyrame de Candolle crée le premier jardin botanique de Genève dans la partie centrale de la promenade. Une orangerie et des serres sont aménagées en 1818 sur les plans du général Guillaume-Henri Dufour. En 1824, un conservatoire botanique complète l'ensemble. En 1904, le jardin botanique déménage sur l'autre rive du Rhône et l'ensemble est démoli en 1910 et le Monument international de la Réformation ou mur des Réformateurs est inauguré à sa place le 7 juillet 1917.

En 1817, le Palais Eynard est construit en bordure du parc par un architecte florentin pour un banquier suisse. Il accueille aujourd'hui le siège du Conseil administratif de Genève.

Définition de l'Arrêté du Conseil d'État
Secteur 001 :
11. Promenade des Bastions
- Place de Neuve / Rue de Saint-Léger
Anecdotes

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