Pont de Sierne

Lieu-dit qui pourrait décrire un "pâturage, ferme, groupe de fermes entouré d´une haie" provenant du patois cergno.
Lieu-dit
Description

Le hameau de Sierne, élevé sur un éperon dominant la vallée de l'Arve, offre d'excellentes conditions de retranchement. Au Moyen Age, il est le siège d'une paroisse dédiée à saint Pierre, pour l'essentiel aux mains du Chapitre de Genève, et devait former une localité relativement importante. Le tracé des chemins entourent en partie le hameau évoque un dispositif fortifié, mais on ignore si les nobles de Sierne, cités au XIIIe siècle, y possèdent une maison forte. L'église, mentionnée dès 1357, est abandonnée à la Réforme et disparaît. Dès le XVIIe siècle, la grande bourgeoisie urbaine y constitue des domaines. Après le traité de Turin de 1754, Sierne est inféodée au comte de Veyrier. A la tête du pont, en aval du bief qui se jette dans l'Arve, il y avait à la fin du XVIIIe siècle un quartier des moulins, qui fut détruit en 1859 par un grand incendie.

La "boucle de Sierne", qui conjugue les anciens "chemin public des Siernes tendant à Genève" et "chemin public des Siernes tendant à Veirier" (1729), connaît un parcours d'une grande persistance et possède encore maints traits remarquables. Aux haies imposant mur de pierre couronné de lierre, succède la traversée du hameau avec de larges bordures en boulets. Un banc de pierre offre une pause bienvenue avant la sortie du village, enserré de murs eux-même protégés par des pierres bordières.

Anecdotes

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