Pont de Peney

Pont reliant Aire-la-Ville au village de Peney.
Description

On ne saurait évoquer l'Histoire d'Aire-la-Ville sans parler de l'histoire mouvementée du Pont de Peney, si intimement liée, que celui-ci figure sur les armoiries de la commune.

Jadis, pour se rendre à Peney, les gens d'Aire-la-Ville utilisaient un bac qui leur permettait de traverser le Rhône.

Le Conseil municipal d'Aire-la-Ville décida de construire un pont suspendu. Les travaux durèrent de 1852 à 1853. C'était le seul pont suspendu du canton. Il fit la fierté de tous, jusqu'à son inauguration officielle. Le pont ne résista en effet pas ce jour-là aux essais d'homologation et s'effondra. De nombreuses morts par noyade (27 personnes) endeuillèrent tant Peney qu'Aire-la-Ville.

L'année suivante, un pont en bois est réalisé au même endroit et reste en place plus de 40 ans, jusqu'en 1895.

Un pont de construction conventionnelle le remplaça, au même endroit, mais les entrées du pont suspendu furent longtemps conservées. L'une fut finalement démolie lors de la construction de l'usine électrique et les ruines de la seconde gisent toujours au fond du lac de Verbois.

En 1942, la création du barrage de Verbois provoque l'élargissement du Rhône et la nécessité de créer un nouveau pont, l'ancien n'étant plus assez long pour traverser le fleuve. Au début des années 1980, les poutres montrent des traces d'infiltration d'eau et de rouille et se dégradent rapidement. Un laboratoire est mandaté et effectue un examen complet du pont en août 1985 et conclut à une dégénérescence du béton, particulièrement à cause de la saumure utilisé en hiver pour saler la route.

Le 29 avril 1993, un crédit de 2400 000 francs suisses est donc voté par le Grand Conseil genevois pour des travaux de réfection du pont.

Anecdotes

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