Pont de Carouge

Pont qui mène à Carouge
Ouvrage / bâtiment
Description

Les premiers vestiges de ponts sur l'Arve entre Carouge et Genève datent de 100 avant J.-C. où deux ponts successifs et parallèles représentent la fin de la route menant à Annecy.

Ils montrent ainsi déjà l'importance de Carouge comme carrefour routier.

Au XIe siècle, les droits de péage sur le pont de Carouge sont perçus par l'évêque de Genève. Au XVIe siècle, le pont marque la frontière entre le duché de Savoie et Genève. Il est volontairement construit léger pour des raisons stratégiques, parfois garni de capites, plusieurs fois englouti par les flots et rapidement rebâti même s'il doit être parfois remplacé momentanément par un bac.

Contrairement au pont du Rhône, positionné fixement sur l'Île, le pont de Carouge a été construit à différents endroits au fil des siècles.

Le pont actuel est construit sous le nom de « Pont-Neuf » dès 1811 par le gouvernement français sous la direction de l'ingénieur Nicolas Céard. Il est modernisé en 1816, année où Carouge rejoint le canton de Genève à la suite du traité de Turin signé avec la Savoie. À part un élargissement du tablier en 1862 pour permettre le passage du tramway et le remplacement des dalles de la chaussées en granit par de l'asphalte en 1967, le pont n'a pas changé depuis.

Entre 1935 et 1970, les débits de l'Arve dans le canton de Genève ont été déterminés au pont de Carouge.

Il est la propriété de la ville de Carouge à parité avec la ville de Genève.

Anecdote(s)
  • Le pont de Carouge est le cinquième pont le plus en amont de l'Arve après son entrée en Suisse et le troisième pont (après ceux du Val d'Arve et de la Fontenette) reliant Carouge et Genève. C'est longtemps le seul pont sur l'Arve du canton de Genève sur lequel passe le tramway avant qu'une autre ligne soit inaugurée sur le pont des Acacias, situé en aval, le 15 décembre 2004.