Place de l'Octroi

En référence aux taxes que les voyageurs devaient payer à l'entrée de la cité.
Autre
Description

L'Octroi désigne l'ensemble des taxes levées à l'entrée d'une cité sur les personnes et les marchandises. Ce terme apparut au cours du XIIIème siècle; l'Europe était alors dans une période de croissance économique et les villes connaissaient un formidable essor. La naissance de l'octroi révèle bien l'importance nouvelle des villes à cette époque. Les seigneurs qui possédaient jusqu'ici ce droit de perception, l'accordaient à la communauté des habitants, qui acquérait ainsi une certaine indépendance.
Dès le XIIIème siècle, la petite cité de Genève avait reçu la jouissance du droit d'octroi et plusieurs guérites furent élevées pour le percevoir, autour de la ville et au passage du pont d'Arve. Mais il était impossible d'exercer une surveillance continue sur ces postes et, jusqu'à la fin du XVIIIème siècle, de nombreux contrebandiers traversaient les terres genevoises sans s'acquitter de l'octroi. La situation de Carouge, aux portes de la ville, provoqua l'apparition d'auberges, lieux de rendez-vous pour ces hommes. Mandrin, le plus célèbre de ces contrebandiers, avait même établi un de ses quartiers généraux dans un des établissement carougeois. Grâce aux nombreuse complicités qu'il s'était faites dans la région, sa bande, qui comptait jusqu'à quatre cents hommes, y trouvait un refuge sûr et un lieu de transit en attendant l'occasion propice de traverser le gué d'Arve. De là, Mandrin et ses hommes joignaient les cantons suisses où ils s'approvisionnaient en armes et en tabac.

Définition de l'Arrêté du Conseil d'État
Entre le quai du Cheval-Blanc, place d'Armes, rue d'Arve, avenue Cardinal-MERMILLOD, promenades de Orpailleurs.
Anecdotes

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