Parc de l'Impératrice
Cette dénomination évoque le bref séjour au château de Pregny de l'impératrice Joséphine, épouse de Napoléon Bonaparte.
La dénomination actuelle du parc de l'Impératrice évoque le bref séjour au château de Pregny de l'impératrice Joséphine (1763-1814). Joséphine, qui avait vu son mari le vicomte de Beauharnais partir sur l'échafaud pendant la Révolution, avait brillé dans les salons après la chute de Robespierre. C'est là qu'elle fit la connaissance de Bonaparte qui l'épousa en 1796 et la fit couronner impératrice après le coup d'Etat de Brumaire et son mariage religieux (1804). Elle fut pour Napoléon Bonaparte une compagne particulièrement précieuse, comme instigatrice de sa politique de ralliement envers l'ancienne noblesse. Toutefois, n'ayant pu lui donner d'héritier, elle dut accepter le divorce en 1809 et, largement dotée, se retira dans son château de Malmaison.
En 1810, elle acquit la propriété de Pregny et fit transformer le château médiéval afin de pouvoir y accueillir toute sa suite. Séduite par la beauté de la région, Joséphine s'installa, en juillet 1812, à Chambésy afin d'y passer l'été; elle repartit dès les premiers jours d'automne dans son domaine de Malmaison.
Durant son séjour, elle avait été accueillie avec chaleur par les Genevois, honorés de sa présence, et avait participé à la vie mondaine de la cité, recevant dans son château les notables genevois et répondant à leurs invitations. Nous savons, par les quelques lettres dans lesquelles elle fit mention de son séjour sur les rives du lac, que l'endroit lui était très cher et qu'elle conserva un souvenir particulièrement agréable. Elle n'eut cependant jamais l'occasion de revenir à Pregny, car elle mourut deux ans plus tard, laissant le château à sa fille Hortensia qui le vendit, à un notable genevois.
À un jet de pierres de l’ONU, le domaine cultive la tranquillité. La Ville de Genève achète la propriété en 1983; le parc est public depuis lors et le château est devenu le siège de la Mission d’Italie auprès des Nations Unies.
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De superbes arbres centenaires sont notamment disposés autour de la pelouse élégante qui descend du château jusqu’à la voie ferrée: un tulipier de Virginie splendide et un séquoia grandiose trônent au haut de la terrasse. Un très beau saule pleureur est situé un peu plus bas. Le parc de l’Impératrice, comme tous les espaces verts de la Ville, est entretenu de façon écologique et sans produits chimiques.