Débarcadère du Jardin-Anglais

Reprend le nom du parc
Lieu-dit
Description

Ce nom reprend celui du Jardin anglais entièrement gagné sur le lac par des remblayages consécutifs à la destruction des fortifications autour des années 1850.

 

Définition de l'Arrêté du Conseil d'État
Au débarcadère de la Compagnie générale de navigation (CGN) se situant 1, promenade du Lac.
Anecdote(s)
  • L'extension du jardin anglais en 1870

    La création du Jardin anglais est liée au développement d'un nouveau quartier de luxe, et plus encore à la construction de l'Hôtel de la Métropole par l'architecte Joseph Collart, entre 1852 et 1854. Du reste, cet hôtel s'adjuge le Jardin anglais de la même façon que l'Hôtel des Bergues (construit en 1830-1834) a fait de l'île Rousseau son jardin privé.

    D'abord appelé «promenade du Lac», ce jardin public est obtenu par le comblement du Port au Bois et est entièrement conquis sur le lac, selon le principe qu'on ne démolit pas les ouvrages d'art en eau, mais qu'on peut combler les vides.

    Profitant de la construction du pont du Mont-Blanc, en 1862, le Jardin anglais est remodelé et agrandi une première fois: sa forme devient rectangulaire et plus calme.

    En 1870-1871, le Jardin est à nouveau étendu, à l'occasion du prolongement du quai des Eaux-Vives, et c'est de cette période que date ce projet. Il constitue, avec sa vue panoramique extrêmement étendue, un véritable manifeste touristique en faveur de la rive gauche. Nous voyons un vrai lieu de promenades, avec de larges allées, des plates-bandes ordonnées, un emplacement réservé pour un monument «à la Brunswick», un casino, des oiseaux aquatiques, un jardin zoologique et même le fameux baromètre chargé de rassurer les touristes dépités…

    Enfin, l'emprise sur le lac est si importante que les Pierres du Niton sont reléguées au rang de décor d'un bassin artificiel!