Chemin SALADIN
En mémoire de la famille Saladin venue de Villefranche en Beaujolais s'établir à Lyon, puis à Genève, à la fin du XVIe siècle. Cette famille possédait des terres dans la région de la Gradelle au XVIIIe siècle.
Enrichis au cours du XVIIe siècle par le négoce de drap, plusieurs membres de cette famille ont accédé à de hautes fonctions politiques dans la cité, jusqu'à la fin du XVIIIe siècle.
Le négociateur et magistrat Jean-Louis Saladin (1701-1784) appartenait à la branche aînée. Il fut envoyé à Londres en mission , et demeura à Paris jusqu'en 1751 où il remplit de 1744 à 1749 a charge de ministre de la République de Genève à la cour de France. Satisfait de ses services, Louis XV le nomma administrateur de la Compagnie des Indes de 1745 à 1748 et lui offrit son portrait... A Genève, il fut conseiller, quatre fois syndic et plusieurs fois premier syndic. Cette branche s'éteignit à Genève au début du XIXe siècle.
Quant à la branche cadette, elle laissa son nom à Chêne-Bougeries par la propriété qu'elle possédait au XVIIIe siècle dans la région de la Gradelle. Elle s'illustra par le conseiller Antoine Saladin (1725-1811) qui acheta la Seigneurie de Crans, près de Nyon, et y fit construire le château actuel; son fils Auguste (1760-1822), dit Saladin de Budé, fut membre du gouvernement provisoire en 1813; député à la Diète fédérale l'année suivante, il fut l'un des promoteurs de la réunion de Genève à la Suisse.
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