Chemin Jules-COUGNARD
Jules Cougnard (1885-1937) est connu comme poète genevois, qui allia romantisme et patriotisme. Bien qu'il ait dès son enfance rêvé d'être un grand poète, Jules Cougnard dut chercher ailleurs ses moyens de subsistance. Aussi, après des études à Genève, il partit pour l'Allemagne où il s'initia au monde des affaires en poursuivant un apprentissage bancaire.
De retour à Genève, il travailla comme remisier, c'est-à-dire intermédiaire entre porteurs de titres et agents de change. Mais cette activité ne l'empêcha jamais d'écrire des poèmes ou des essais ainsi que des articles de journaux. Il composa une poésie inspirée de celles des poètes français liés à l'école parnassienne, qui condamnait le lyrisme confidentiel et défendait le thème de "l'art pour l'art". Ses recueils sont empreints de références aux thèmes romantiques et patriotiques chers au XIXe siècle : "Au temps perdu" (1886), "Porte verte" (1929), "Le Carillon triste" (1895). D'autre part, il collabora à de nombreuses revues genevoises et on pouvait en particulier le lire dans le "Journal de Genève", où il alternait chroniques et essais avec Philippe Monnier.
Ajoutons que Jules Cougnard fut l'un des fondateurs du "Cercle des Arts et des Lettres", en 1898. Forcé par la maladie de quitter sa vie publique, il se retira au Vert-Logis, sa maison de Grange-Canal.
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