Chemin GALIFFE Voie disparue

En hommage à la famille GALIFFE.
Autre Famille
Description

Nom d'une famille de Savoie, reçue à la bourgeoisie genevoise en 1491, qui s'illustra par deux procureurs généraux, Jean Galiffe (1703-1766), qui fut également syndic, et son fils Barthélémy (1736-1816) et surtout par deux historiens de renom:

  • Jacques-Auguste, dit James (1776-1816) qui, en dépouillant systématiquement des documents et des archives, renouvela les méthodes de recherches historiques et constitua une riche collection de documents originaux provenant d'archives publiques; celle-ci fut donnée aux archives d'État par son petit fils. Les principaux ouvrages sont "Matériaux pour l'histoire de Genève" (1829-30) et surtout les "Notices généalogiques sur les familles genevoises" en 7 volumes, ouvrage de base dans ce domaine.
  • Ce travail fut poursuivi par son fils, Jean-Barthélémy, dit John Galiffe (1818-1890), professeur d'histoire à l'université.
  • Son petit-fils, Gustave-Amédée dit Aymon est l'auteur de l'Armorial genevois. Il fut juge colonel divisionnaire.

Le chemin GALIFFE est rebaptisé: Chemin Annie-JIAGGE le 6 avril 2022. 

Sur demande de la Ville de Genève et après validation par la commission cantonale de nomenclature (CCN), le Conseil d'Etat a approuvé le changement de nom de dix rues ou espaces publics au profit de personnalités féminines. Ces modifications s'inscrivent dans la continuité du projet "100 Elles*", lancé en 2019 et visant à apposer cent plaques de rues portant des noms de femmes marquantes.
Le Conseil d'Etat se réjouit ainsi de pouvoir donner suite à la motion intitulée "Pour une reconnaissance dans l’espace public du rôle joué par les femmes dans l’histoire genevoise". Conscient de l'importance de cette thématique et en lien avec la réponse à cette motion, le gouvernement a également modifié, en juin dernier, le règlement sur les noms géographiques et la numérotation des bâtiments afin de simplifier la possibilité de dénomination pour des personnalités ayant marqué l'histoire de Genève en privilégiant les noms de femmes, que ce soit pour les rues ou pour les établissements secondaires supérieurs de formation générale (voir point presse du Conseil d'Etat).

 

Anecdotes

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