Chemin du Vieux-Bac

Evoque le bâteau permettant de traverser le Rhône.
Transport Eau
Description

Jadis, pour se rendre à Peney, les gens d'Aire-la-Ville utilisaient un bac qui leur permettait de traverser le Rhône. On raconte de nombreuses anecdotes à propos de ce bac, et notamment qu'il servait de moyen de transport aux contrebandiers de l'époque, lorsque Aire-la-Ville était française et plus tard savoyarde.

Le mot bac, du latin vulgaire *baccus, « récipient », a désigné dès le XIIème siècle un bateau à fond plat pour le transport d´un bord à l´autre de personnes ou de marchandise, le sens de récipient apparaissant plus tard.

Définition de l'Arrêté du Conseil d'État
au chemin partant de la route cantonale de Satigny à Bernex et aboutissant au chemin des Picolates.
Anecdote(s)
  • Pour remplacer le bac, le Conseil municipal d'Aire-la-Ville décida de construire un pont suspendu. Les travaux durèrent de 1852 à 1853. C'était le seul pont suspendu du canton. Il fit la fierté de tous, jusqu'à son inauguration officielle.
    Le pont ne résista en effet pas ce jour-là aux essais d'homologation et s'effondra. De nombreuses morts par noyade endeuillèrent tant Peney qu'Aire-la-Ville. Un pont de construction conventionnelle le remplaça, au même endroit, mais les entrées du pont suspendu furent longtemps conservées. L'une fut finalement démolie lors de la construction de l'usine électrique et les ruines de la seconde gisent toujours au fond du lac de Verbois.