Chemin du Petray
En 1435, Jean Pasteur et Pierre Porral, habitants de Saint-Maurice, reconnurent tenir en fief de l'abbaye de Bellerive quatre poses de terre situées "au Champ du Peret", bordées au levant par la voie publique tendant de Genève à Thonon, c'est-à-dire par l'actuel chemin du Petray.
Le nom, orthographié par la suite aussi Perreret ou Perieret disparaît des documents à la fin du XVIIe siècle, remplacé par l'appellation "Sur Mancy".
Plusieurs explications peuvent être données pour le nom du Petray. Si l'on considère la forme ancienne, le champ du Perret pourrait être le champ du poirier (vieux français : perier, patois peri) ou celui d'un homme nommé Pierre, Perreret signifie tailleur de pierres, carrier; le champ à-t-il appartenu à un représentant de cette profession? Pour la forme Petray, on a le choix entre Petret, du patois péteré qui veut dire éclater en faisant du bruit ( dans ce cas, il pourrait s'agir d'un arbre au bois qui craque ou d'un fruit que l'on fait éclater) et Petré, du latin petra, qui en toponymie désigne une grosse pierre émergeant du sol, un rocher isolé ou un sommet auquel s'attache un fait d'histoire communale ou une légende.
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