Chemin du Faubourg-de-Cruseilles

En référence aux marchands et artisants venant de Cruseilles qui fondèrent une certaine amitié avec les carougeois.
Village Ouvrage / bâtiment
Description

Carouge était au XIXème siècle une petite ville florissante, animée par les nombreux commerçants et artisans qui s'y étaient installés. Beaucoup de marchands et de paysans venaient de Cruseilles et de la région savoyarde afin d'écouler leurs produits (vois, produits laitiers, etc.) dans cette ville où aucune taxe sur les marchandises n'était à payer depuis que les édits du roi de Sardaigne (XVIIIème siècle) avaient institué le bourg libre de tout prélèvement fiscal. Les marchands étaient nombreux sur le routes d'Annecy ou de Seyssel à se diriger vers Carouge; revenant chaque semaine pour le marché, ils eurent l'occasion d'établir des contacts nombreux et durables avec les habitants de la ville. Ainsi, à l'entrée de Carouge, la place du Rondeau, que l'on nommait parfois le Faubourg de Cruseilles en hommage à cette bonne entente, devint peu à peu un lieu privilégié d'échange et un point de rencontre particulièrement animé, si l'on en croit le grand nombre de cabarets et d'auberges qui s'y trouvaient. Certains ont parlé d'une "Commune libre du Faubourg de Cruseilles" qui aurait été fondée au début de ce siècle pour officialiser la longue amitié entre Carougeois et Savoyards.

Définition de l'Arrêté du Conseil d'État
au chemin privé, partant de la route de St-Julien et aboutissant à la rue Baylon.
Anecdotes

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