Chemin du Crest-des-Isles

Terres qui s'étaient formées à l'extrémité de la presqu'île d'Aïre dans le lit du Rhône.
Lieu-dit
Description

Ce lieu-dit évoque les terres qui s'étaient formées à l'extrémité de la presqu'île d'Aïre, qu'on connaissait autrefois sous le nom des "Iles d'Aïre". Formées du sable de l'Arve, plus en amont, charriait pendant ses crues, ces îles disparurent en 1896, quand on construisit le barrage de l'usine de Chèvres; le niveau du Rhône s'éleva et les eaux submergèrent alors les terres.
Dès la fin du Moyen Age, ces îles avaient été exploitées par des chercheurs d'or qui payaient une redevance annuelle au duc de Savoie; on fait mention d'une douzaine de prospecteurs au XVe siècle. Mais les quelques paillettes qu'ils trouvaient dans le fleuve ne firent jamais la fortune des orpailleurs, de fait de plus en plus rares. (Voir promenade des Orpailleurs, Carouge). C'est sans doute pour cette raison que le duc de Savoie, au début du XVIe siècle, décida de réduire de deux tiers la redevance annuelle exigée pour pouvoir tamiser le sable et rechercher le précieux métal.

Définition de l'Arrêté du Conseil d'État
à l'artère privée, desservant un nouveau lotissement de villas, partant du chemin des Sellières, sans issue.
Anecdotes

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