Chemin des Princes

En mémoire des princes de cette terre.
Autre Lieu-dit
Description

Ce chemin fut crée au XVIIIe siècle par le duc de Savoie afin de relier ses terres au porte de Bellerive. Faisant la frontière entre Choulex et Vandoeuvres, donc entre les terres ducales et celles de la seigneurie, le chemin des Princes verra passer maintes fois les soldats savoyards. C'est sur ce chemin que, le 14 mai 1794, le laboureur François Roguet, conduisant son veau au pré, fut pourchassé par une vingtaine de soldats français et fut affreusement maltraité. Trois ans plus tard, en octobre 1797, un charretier de Boëge étanchait sa soif au cabaret de Crête, lorsque de soudards dételèrent son char, sous prétexte de contrebande, et malmenèrent l'homme sorti pour protester. Il s'agissait, en fait, des hommes de la "brigade de Choulex" qui surveillaient particulièrement le chemin des Princes. Il y eu une bonne douzaine d'affaires de ce genre et le chemin avait acquis une si triste renommée que Pictet de Rochemont, avant d'établir le Traité de Turin, en 1816, dit sa crainte qu'il ne soit utilisé pour le passage des troupes. Le nom de chemin des Princes ne lui fut pas attribué par ses constructeurs, mais par l'opinion publique qui le dénomma ainsi en mémoire des princes et des souverains dont les terres se joignaient à cet endroit.

Définition de l'Arrêté du Conseil d'État
Du chemin de la Haute-Belotte (Collonge-Bellerive), à la route de Mon-Idée (Choulex).
Anecdotes

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