Chemin des Prés-Courts

Région Lieu-dit
Description

Comme la Plantée-du-Chêne, les Prés-Courts ont été victimes d'une erreur de transcription qui en a altéré le sens.

Dès 1429, le toponyme "Cour" (latin Curia et patois Cort) apparaît dans les terriers de l'abbaye de Bellerive. En 1443, Jean Genoud et ses frères, grangers de l'abbaye, reconnaissent tenir en fief "une certaine pièce de l'abbaye, Vésenaz au pré appelé Pré de Cour". La parcelle, pré à contenance de neuf seiturées (env. 25.000m2) était limité d'un côté par le chemin du Vieux-Vésenaz et de l'autre par le lac.

Le toponyme "Cour" ne fait pas l'unanimité chez les spécialistes: l'un y voit des terres dépendant de la cure, pour un autre il s'agit d'un dérivé de corvée (corvata), journée de travail due au seigneur par ses sujets. Un troisième traduit curia par aiguillé. Selon Ch. Marteaux et G.R. Wipf  "cour" signifie "ferme" ou plus exactement "maison du propriétaire noble, chef-lieu rural des terres seigneuriales, avec l'habitation, les étables et le jardin clos d'un mur ou d'une haie.

La transformation de Prés de Cour en Prés Courts date du XVIIIe siècle, époque à laquelle les notaires, qui ignoraient l'origine du nom, ont commencé à le transcrire dans sa forme actuelle. L'influence des noms de lieux-dits comme Champ court ou Pose courte, désignant des parcelles de petite dimension a certainement joué un rôle dans ce changement.

 

Définition de l'Arrêté du Conseil d'État
Il est donné le com de chemin des Prés-Courts au chemin privé sans issue débouchant sur la place de Vésenaz
Anecdotes

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