Chemin de Villars
Julio VILLARS fils aura une vie émaillée d’aventures et de travail. En 1921 déjà, il traverse l’Amérique centrale sur une camionnette Ford T. Cette expérience, suivie de bien d’autres en quatre ans, lui permet de travailler pendant un an aux USA comme essayeur d’usine chez Chandler (devenu ensuite Général Motors).
Dès son retour en Suisse, Julio VILLARS loue la grange de l’écurie Papis au 46, route de Suisse, pour y créer un garage pour canots à moteur. Une grande ouverture est percée dans la façade lac, un slip est construit et un atelier installé. Plus tard, il achètera à son ami François Durafour chez qui il travaille un an, le garage situé vers le pont de la Versoix. C’est ici qu’il inventera et fabriquera les « lifts » électromécaniques qui feront son succès et celui de son entreprise sous la marque VILVER (VILars - VERsoix).
Il déposera 146 brevets pour ses inventions qui seront fabriquées sous licence dans le monde entier. Pendant la période de la guerre de 39/45, il fera installer une turbine dans le canal des Usiniers pour être autonome en électricité.
Julio Villars sera aussi pilote de course pendant deux ans sur Alfa Roméo et au volant de ses bolides il court 17 Grands Prix. (Alexandre Burnat, qui a repris le garage Vachoux, est son mécanicien).
J. Villars a fondé avec le baron Horst von Waldthausen, qui habitait alors le Château Bartholoni, l'Ecurie de course suisse Villars-Waldthausen. Ce dernier se tua au volant de son bolide, à Miramas, il était âgé de 26 ans.
Julio Villars fut président de la Société des Garages de Genève et dès 1940, expert puis chef-expert militaire en véhicules à moteur, puis président de ladite société et membre d’honneur de l’UPSA.
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