Chemin de Vert-Pré

Vient du nom d'un domaine de Chêne-Bougeries.
Lieu-dit
Description

Ce chemin reprend le nom du domaine de Vert-Pré, qui relevait, jusqu'en 1795, de celui de la Paumière. A cette date, les terres de Vert-Pré sont vendues à Ulrich Joseph Vaucher (1766-1827), peintre sur émail et archiviste d'Etat pendant quelques années. L'acte de vent ne mentionne que des prés et des champs, sans faire allusion à des bâtiments; cependant, la maison principale dut être construite vers 1788. A la mort de son premier propriétaire, le domaine de Vert-Pré passe successivement aux mains de plusieurs familles genevoises qui contribuèrent à l'étendre et à l'embellir. Toutefois n'échappent pas au morcellement, dès les années 1938-1939, plusieurs parcelles en furent détachées et vendues.
Relevons que la propriété de Vert-Pré a été, à la fin du siècle passé, le berceau de la "Revue Wagnérienne", revue symboliste patronnée par Agénor Boissier. Elle fut lancée en 1885 par Houston Stewart Chamberlain, gendre de Richard Wagner, qui vivait sur le domaine de Vert-Pré alors qu'il poursuivait des études de botanique à Genève.

Définition de l'Arrêté du Conseil d'État
Part de la route de Florissant et aboutit au chemin des Bougeries.
Anecdotes

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