Chemin de Tattes-Fontaine

Le terme "Tattes", décrit des terres maigres et improductives et "Fontaines" rappelle la présence d'une source.
Eau Lieu-dit
Description

Ce toponyme est très fréquent dans la campagne genevoise et l'ouest vaudois. En genevois, Tatte (tataz ou tattaz) évoque une terre maigre et improductive, un lieu en friche recouvert de broussailles qu'il fallait brûler pour rendre labourable et pouvoir l'exploiter. Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, une grande partie des parcelles qui n'étaient pas recouvertes de forêts l'étaient par ces plaine demeurées sauvages ou laissées en jachère. Ce n'est qu'avec le XIXe siècle que les tattes reculèrent de façon décisive au profit des champs ou des vignes. Il existe également à Genève le chemin des Tattes-Brûlées situé sur la communes de Lancy. Le terme de fontaine rappelle la présence d'une source. Cet ancien lieu-dit devait donc correspondre à une région en friche et riche en eaux probablement souterraines. Le terme fontaine pourrait aussi évoquer le nom d'une personne. En effet, la mention <<Champ-Fontaine>> apparaît souvent plus sur les plans anciens de la Communes de Vandoeuvres. De plus, ce nom est inscrit dans les registres des propriétaires de la communes au XVIIe siècle.

Définition de l'Arrêté du Conseil d'État
de la route de Vandoeuvres au chemin de la Sapinière
Anecdotes

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