Chemin de Sous-Caran
Au XVe siècle, le territoire de Caran dépendait du fief de l'abbaye de Bellerive. Les bois s'étendaient au-dessus du chein actuel de Sous-Caran, alors que les parcelles longeant le lac consistaient en terres labourées.
A la Réforme, les Bernois, devenu propriétaires des terres de l'abbaye, en louèrent 30 poses (env. 80.000 m2) à François Favre, citoyen de Genève et conseiller de cette ville. A cette époque, le bois de Caran proprement dit s'étendait sur 18 poses (env. 54.000 m2).
En 1542, Berne fit des terres de l'abbaye une seigneurie laïque qu'elle inféoda à André Philippe, bourgeois de Genève, qui devint ainsi premier seigneur de Bellerive. Favre et ses descendants durent donc passer reconnaissance, pour leurs terres et bois, en faveur du seigneur de Bellerive.
Quelque parcelles éparses dépendaient du fief du couvent de Saint-Victor à Genève et de celui du baron d'Hermance.
On distinguait alors grosso modo entre : Caran, qui s'étendait entre la route d'Hermance et le chemin de Bois-Caran, Sous-Caran, compris entre ce dernier chemin et le lac, et sur Caran, situé entre le chemin des Poses-Longues et le chemin des Lardères.
Mentionné dans les textes dès le début du XVe siècle, le nom de Caran pourrait venir du gaulois "caran" qui a donné en bas-latin "cassanus" d'où vient le mot français "chêne". Caran aurait été, déjà avant l'arrivée des Romains, un bois de chênes.
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