Chemin de la Savonnière

Ancien endroit où les habitants de Collonge lavaient leurs linges.
Région
Description

Selon Jaccard, le lieu-dit "Savonnaz" pourrait venir (après permutation du ch en s) de "chavon ou "tschavon" qui signifiait extrémité, et qualifier ainsi un terrain situé à l'extrémité d'un territoire.

Pour le toponyme "Savagnière", le même auteur propose le sens de région boisée.

Littré donne "savonnière" comme ancien nom de la saponaire, plante dont on faisait bouillir les feuilles dans l'eau pour nettoyer les lainages, les dentelles etc.

La forme la plus ancienne (1443) "savunientez fais aussi penser au savougnon, nom patois du cornouiller sanguin.

Enfin, l'endroit étant utilisé par les habitants de Collonge pour laver le linge, la tradition a proposé une origine dans le verbe savonner.

En 1443, Savonnière a remplacé l'ancienne appellation de "Cheynibet" (quelquefois "Champ Nibet") qui désignait ce terroir. Les communautés de Collonge et de Cherre possédaient à la Savonnière des pâturages communs attestés en 1544. Ils s'étendaient sur la plage actuelle et sur les terrains adjacents, côté nord. Au midi, séparée par des bois, s'élevaient les ruines de l'abbaye, détruite en 1530.

 

Définition de l'Arrêté du Conseil d'État
au chemin partant de la route d'Hermance et abotissant au chemin Armand Dufaux, (actuellement chemin sous Cherre).
Anecdotes

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