Chemin de la Haute-Belotte

Evoque les pâturages où le bétail passait autrefois en permanence
Agriculture Animal
Description

La région de la Belotte, au-dessous de Vésenaz, est réputée depuis la plus haute Antiquité comme un port, naturellement abrité des vents du nord par l'avancée de la Pointe à la Bise. Dès la période préhistorique, les teppes - ou terrains vagues - de la Belotte ont été habitées par de petites communautés de pêcheurs; les pâturages étaient également exploités par les paysans et les vignerons de la colline de Cologny qui y faisaient paître leurs moutons.
C'est probablement par là qu'on peut expliquer le toponyme "la Belotte". Bien que le suffixe "otte" soit rare dans la toponymie locale, l'hypothèse la plus crédible est celle qui fait venir "belotte" du vieux français "bellet" ou "bellot" et du patois savoyard "belo" ou "bele". Ces mots signifiant le mouton ou la brebis, ce toponyme évoque ces pâturages où le bétail passait autrefois en permanence. En effet, étant donné la configuration et l'exploitation de ces lieux, il nous semble peu probable que ce toponyme évoque le jeu de cartes français du même nom, orthographié "belote".
Quant au nom de ce chemin, il se réfère à la partie de la colline de Cologny, située au-dessus du port, autrefois attaché à la paroisse de Collonge-Bellerive. Elle était habitée depuis le milieu du XVIIe siècle par une famille de pêcheurs et de vignerons, les Métral, qui y possédaient alors la seule maison de la Haute-Belotte. Il faut attendre le début du XIXe siècle pour que quelques nouvelles habitations soient construites, puis les années 1890-1900 pour voir apparaître les premières villas, amenant une modification profonde du paysage.

Définition de l'Arrêté du Conseil d'État
A.26. A l'artère partant du chemin BOISSIER et aboutissant au chemin des Princes.
Anecdotes

Participez à ce site collaboratif en nous soumettant des anecdotes !