Chemin de la Colombe

Lieu-dit. "Pré de la Colombe" ou ...
Lieu-dit
Description

"Pré de la Colombe"; "Colomba" est un lieu-dit fort ancien. C'est l'origine probable du nom donné au chemin (1895).

Il y a cependant une autre version qui justifierait cette appellation. Fruit de l'imagination ou réalité, il faut la mentionner.

Au début du siècle, un septuagénaire racontait, qu'autour de 1864, il exerçait le métier de cocher et qu'il savait un tas de choses sur les joyeux viveurs de l'époque; entre autres, il avait connu deux genevois, au coeur débordant de tendresse, qui se plaisaient à rencontrer une jeune femme pouvant leur procurer certaines distractions que la morale condamnait, mais que la société d'alors tolérait, d'autant plus qu'un certain éloignement de la ville pouvait offrir un apaisement non négligeable aux puritains de l'époque.

Ce seraient ces deux genevois qui auraient proposé, vers 1850, à cette jeune femme de s'installer dans ce coin de la campagne genevoise, entouré d'une zone bien tranquille, situé sur un petit mamelon, mais non dépourvu d'eau : l'actuel 25 chemin de la Colombe et 25 chemin de Vert-Pré. Un ruisseau coulait au sud et se jetait finalement dans l'Arve, après avoir alimenté des petits marais dont l'étang du chemin Rojoux. Le petit pont de pierre de la campagne de Haller-Naville témoigne de son ancien passage. On le trouva également lors des travaux de la prolongation du chemin de la Colombe en direction de Conches, avant la guerre.

C'est donc à cet emplacement de rêve que la construction d'une maisonnette aurait été financée par nos deux genevois pour leur gentille "colombe", comme ils se plaisaient à la nommer.

La maison fut longtemps désignée par le surnom de la belle qui y vécut. Le cocher affirmait que tout le monde connaissait "la maison de la Colombe", même avant que les routes aient été construites.

Plus tard, vers 1870, on pouvait, semble-t-il, rencontrer dans la maison de la Colombe, trois gracieuses : "une belle savoyarde, une fille du Midi, brune comme le charbon et une fille du nord de la Sarine, avec une crinière blonde à faire rêver,... pour qu'il puisse y en avoir pour tous les goûts."

La date exacte de la construction de cette maison si hospitalière n'est pas connue. Elle devait exister en 1854, étant portée au plan de cadastral Dufour (1854). Dès 1889, elle eu différents propriétaires et appartient aujourd'hui en partie à la famille Rotschi.

Définition de l'Arrêté du Conseil d'État
Part du chemin de Fossard et aboutit au chemin de Vert-Pré
Anecdotes

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