Chemin de la Cocuaz
En patois romand, cocu (cucu ou coucou) qui dérive du latin cuculus, le coucou, peut se rapporter selon les cas à l'oiseau, le coucou des près, ou à l'une des nombreuses plantes désignées sous le nom de coucou ou primevère officinale des prés comme le cerfeuil sauvage, le persil, la carotte ou la berce. Notons que la terminaison en -az si fréquente en patois romand ne porte pas l'accent. Dans la région de Genève et de Lausanne, c'est surtout la signification de primevère qui apparaît le plus souvent.
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Et puis cela me rappelle ma mère qui parlait de coucous fleurs et non de primevères "mais enfin , ma fille ça toujours été des coucous chez nous et laisse les primevères aux gens de la ville" Quant à sa marraine, elle me donnait toujours, au début du printemps, un petit sou à mettre dans ma poche et à garder jusqu’au premier chant de coucou (oiseau) pour "comme cela être sûre d’avoir assez de sous pour toute cette année".
Et avant le premier chant du coucou n’oubliez pas cette jolie histoire bien présente autrefois dans la champagne genevoise.
Contribution 7.4.2023