Chemin CASTOLDI

En hommage à Jean-Jacques Castoldi, homme politique genevois.
Politicien·ne Homme
Description

Famille milanaise, bourgeoise de Genève en 1827. Jean-Jacques Castoldi (1804-1871), avocat, fut professeur de droit pénal et de droit romain à l'Académie de Genève, membre du Gouvernement provisoire dès 1846, du Conseil administratif de la ville de Genève, député du Grand Conseil, conseiller national, conseiller d'Etat de 1853 à 1855, juge du Tribunal fédéral.
Jean-Jacques Castoldi est un avocat progressiste qui a joui d'une grande popularité dans la Genève troublée du XIXe siècle.
Son nom constitue un premier reflet de ses idées de sa personnalité; Jean-Jacques évoque les tendances libérales de ses parents, sensibles aux idées nouvelles propagées par le grand philosophe au XVIIIe siècle; Castoldi rappelle les origines milanaises de ce fougueux jurisconsulte.
Né et élevé à Genève par un mère pieuse protestante, Jean-Jacques Castoldi resta toujours profondément attaché à sa ville. Après des études de théologies et de droit à l'Académie, il est reçu avocat en 1839. De retour d'un bref séjour à Paris, il ouvre sa propre étude à Genève e se fait rapidement une réputation d'avocat progressiste. Jean-Jacques Castoldi, saisi par le démon de la politique se lance alors dans l'action en participant à l' "Association du Trois Mars", mouvement de réformes institutionnelles et politiques en faveur d'un plus grande autonomie de Genève. Après la Révolution de 1841, il est élu à l'Assemblée Constituante, puis au Grand-Conseil (1842-1871).
Il occupera par ailleurs de hautes fonctions au moment de la révolution fazyste (1846), comme conseiller juridique et membre du gouvernement provisoire, et jouera un rôle important en participant à la commission de préparation de la nouvelle constitution. Cependant, profondément indépendant, Jean-Jaques Castoldi ne suit pas longtemps la ligne du parti James Fazy et se détache des radicaux, continuant à défendre seul ses idées libérales. Ainsi il lutta pendant tout sa carrière d'avocat et d'homme politique contre la peine de mort à Genève.

Définition de l'Arrêté du Conseil d'État
Part du chemin de la Chevillarde et aboutit à l'avenue Pierre-ODIER
Anecdotes

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