Avenue VIBERT

Célèbre famille Genevoise.
Artiste Avocat·e / justice Ecrivain·e / journaliste Politicien·ne Famille
Description

Originaire d'Avusy, la famille Vibert s'illustre par les nombreux artistes et hommes politiques qu'elle compte:

Pierre-Jean Vibert (1844-1942), conseiller municipal puis administratif à Carouge, distingue dans l'histoire de la cité comme l'un des plus virulents adversaires du projet de l'annexion de Carouge par Genève.

Son fils James Vibert (1872-1942), resté l'un des plus célèbres représentants de la famille, choisit la carrière artistique. Après ses premières études de sculpture aux Beaux-Arts de Genève, il part pour Paris où il est admis comme élève chez le grand sculpteur Auguste Rodin. Il participe à de nombreuses expositions en France et en Suisse, et de retour à Carouge, il est nommé professeur aux Beaux-Arts (1903). Sculptant de préférence le marbre, il laisse des monuments aussi célèbres que "Les Trois Suisses" du Palais Fédéral à Berne (1914), "Les Communes Réunies" de la place du Rondeau, commémorant la réunion de Carouge à Genève, ou encore "L'effort humain", monument symbolisant le travail, placé devant l'ancien bâtiment du BIT.

James Vibert a un frère, qui lui aussi, est un grand artiste. Pierre-Eugène Vibert (1875-1937), peintre et graveur sur bois, quitte sa ville natale pour vivre à Paris où il entre en contact avec les milieux artistique de la fin du siècle. Revenu en Suisse à la déclaration de guerre en 1914, il fait une brève carrière politique en tant que conseiller municipal de Carouge; puis, nommé professeur aux beaux-Arts, il se consacre entièrement à son art. Pierre-Eugène Vibert illustre de nombreux ouvrages d'Anatole France, de Philippe Monnier, Verhaeren, Goethe, ou encore de Gérard de Nerval. D'autre part, il publie des textes théoriques sur la gravure, telles ses "Réflexions d'un graveur sur bois", et il collabore à de nombreuses revues artistiques.

François Vibert (1898-1959), frère des deux sus-nommés, poursuit une carrière dans la fonction publique, attaché aux services de police. Licencié en droit, il est d'abord commissaire (1923), puis chef de la sûreté (1937). De 1942 à 1951, il est appelé à la charge de chef de la police. Ses fonctions lui permettent d'enseigner dans le cadre de l'Institut suisse de police, à Neuchâtel. Membre du parti radical, il est élu en 1950 au Conseil administratif de la ville de Carouge; à ce titre, il est l'un des promoteurs du quartier des Tours et membre d'honneur de nombreuse sociétés genevoises.

Un autre Vibert ayant exercé une activité politique à Carouge est Félix-Jean (1830-1923). Membre lui aussi du parti radical, il siège longtemps au Conseil municipal et est actif au sein de plusieurs associations carougeoise. Comme son frère Pierre-Jean, il a choisi la carrière publique: il occupe le poste de directeur du Service des naturalisations, avant de devenir commissaire de police.

Définition de l'Arrêté du Conseil d'État
Partant du boulevard des Promenades et aboutissant à la route des Jeunes.
Anecdotes

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