Avenue Marc-PETER

A la mémoire de Marc PETER (1873 - 1966), maire de versoix de 1910 à 1920.
Avocat·e / justice Politicien·ne Homme
Description

Marc PETER est né à Genève le 21 décembre 1873. Après des études au Collège et à l’Université de sa ville natale, ainsi qu’à l’Université de Berlin, il conquit sa licence en droit et son brevet d’avocat en 1895. Membre de la Société d’étudiants de Belles-Lettres, il enleva brillamment, à l’Ama Mater genevoise deux prix universitaires recherchés : L’accessit Edgar Aubert et le prix Bellot, couronnant ensuite ses études par un doctorat en droit soutenu à Genève en 1897. Dès l’année suivante, le jeune avocat se voyait confier des fonctions publiques : nommé tout d’abord substitut du Juge d’instruction, il fut désigné en qualité de Juge au Tribunal de 1ère instance en 1900, puis quitta ce poste en 1901 pour reprendre sa place au barreau genevois. Dans l’armée, il avait atteint le grade de Capitaine d’Etat-Major Judiciaire lorsque sa nomination à Washington le fit mettre à disposition.

En 1910, il est nommé maire de Versoix et simultanément député au Grand Conseil genevois, il occupera ces doubles fonctions jusqu’à la fin de 1919. En 1911, Genève élit Marc Peter comme représentant au Conseil National à Berne, aux côtés des Ador, Lachenal, Fazy, Rutty, Maunoir.

Au moment où M. Sulzer quitta, en 1919, la mission temporaire qu’il avait acceptée à Washington durant la guerre, le choix du Conseil Fédéral se porta sur Marc Peter et c’est donc ce dernier qui veilla sur les intérêts de la Suisse aux Etats-Unis. Juriste et homme politique au courant des affaires de notre pays, populaire dans son canton, sympathique d’autre part à la mentalité et aux aspirations américaines, M. Peter était particulièrement qualifié pour remplir avec succès ses nouvelles fonctions. Assisté de son épouse, Madame Peter – fille de Adrien Lachenal, ancien Président de la Confédération- dont l’amabilité et la bonne grâce ont conquis tous les cœurs à Washington, notre Ministre, connaisseur averti de l’histoire et de la politique américaine a su rapidement établir des liens cordiaux et utiles aux relations entre les deux pays.

Citons enfin parmi les actes diplomatiques importants qu’ait eu à accomplir notre ministre durant l’exercice de ses fonctions à Washington, sa vigoureuse intervention en faveur des intérêts suisses lors de l’élaboration du nouveau tarif douanier américain, qui fut remarquée, et la conclusion, le 16 février 1931, avec M. le secrétaire d’Etat Stimson, d’un Traité d’arbitrage et de conciliation entre la Suisse et les Etats-Unis.

Définition de l'Arrêté du Conseil d'État
Au tronçon de l'avenue Théodore-VERNES compris entre la route de Sauverny et le chemin Louis-DEGALLIER
Anecdotes

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