Avenue Jacques-MARTIN

En hommage à Jacques-François Martin, Pasteur, inspecteur des écoles primaires, président du Consistoire et auteur des nombreux ouvrages.
Militaire Religieux·se Homme
Description

Le pasteur Jacques-François Martin (1794-1872), souvent confondu avec Jean-Jacques Martin (1869-1944) pasteur aux Eaux-Vives, exerça pendant près de dix ans son ministère à Chêne.
Le nom de Martin est particulièrement fréquent à Genève où plusieurs branches sont à distinguer. Celle à laquelle se rattache Jacques-François était originaire de Saint Jean du Gard dans le sud de la France. Cette famille se réfugia à Genève au cours du XVIIIe siècle.
C'est avec la Révolution genevoise que la famille reçut la citoyenneté en l'an 1794, année de la naissance de Jacques-François. Après avoir suivi ses études secondaires à Genève, le jeune homme partit pour Paris, où il se fit admettre à l'Ecole militaire de Saint-Cyr; il en supporta tant bien que mal la très dure discipline. Puis, ayant reçu le grade d'officier, il rejoignit les armées napoléoniennes ; pendant deux ans de 1813 à 1815, il partagea la vie des soldats de l'armée française, prenant part à toutes les grandes batailles (Katzbach, Leipzig et enfin Waterloo).
Après la chute de l'Empire, Jacques Martin revint à Genève où il entreprit des études de théologie. Consacré ministre en 1822, il fut nommé pasteur à Genève en 1825, puis exerça son ministère à Chêne de 1831 à 1840. Au cours de ces années, il s'intéressa plus particulièrement à la pédagogie et occupa le poste d'inspecteur des écoles primaires (1832-1844).
Cependant, appelé par son sacerdoce à quitter la commune, il revint en ville où de hautes fonction dans l'Eglise réformée lui étaient réservées : pasteur à Genève de 1844 à 1856, il fut également membre du Consistoire (1842-1847) qu'il présida durant une année, lors de sa charge de modérateur ou de président de la Compagnie des Pasteurs.
D'autre part, Jacques Martin avait toujours montré un grand intérêt pour la littérature et la poésie. Membre de la Société de lecture qu'il présida de 1842 à 1843, il rédigea lui-même plusieurs ouvrages sur des sujets variés. Il relata ses expériences militaires dans son "Voyage d'un ex-officier", "Souvenirs d'un ex-officier 1812-1815", contribua à la pédagogie de sont temps avec son "Manuel pour les écoles d'enseignement mutuel", et enfin publia de nombreux écrits théologiques.

Définition de l'Arrêté du Conseil d'État
Artère partant de l'avenue de l'Ermitage et aboutissant à la route du Vallon
Anecdotes

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