Avenue du Devin-du-Village

Oeuvre de Jean-Jacques Rousseau
Autre Oeuvre Rousseau
Description

Toutes les rues qui partent du rond-point Jean-Jacques, au début de la rue de Saint-Jean, portent des noms rappelant des oeuvres ou des épisodes de la vie de Jean-Jacques Rousseau.

Le quartier de Saint-Jean a réellement pris son aspect actuel en 1857, au moment de la construction de la tranchée du chemin de fer vers la France. Il faut toutefois attendre 1900 pour voir s’urbaniser le site surplombant la jonction de l’Arve et du Rhône. 
C’est à cette époque que se pose la question du nom des rues appelées à naître dans ce nouveau quartier. Or on commence à songer, dès 1900, à commémorer le bicentenaire de la naissance de Rousseau, qui doit avoir lieu en 1912. 
Plusieurs événements témoignent au même moment de l’intérêt grandissant apporté à celui que l’on nomme, avec une pointe d’affection, le "citoyen de Genève" : fondation de la Société Jean-Jacques Rousseau en 1904, nombreuses publications, intervention de la Ville et du Canton de Genève dans la restauration et l’entretien du patrimoine rousseauiste en Europe (les Charmettes à Chambéry, Montmorency…) 
C’est donc tout naturellement que plusieurs personnalités genevoises émettent le vœu que la figure de Rousseau soit présente de manière plus importante dans la nomenclature des rues. 
La construction de la rue du Devin-du-village ou des rues avoisinantes tombait, si l’on peut dire, "au bon moment". Curieusement, une entreprise du même genre sera tentée soixante plus tard, en 1967 exactement, au moment de l’édification du Lignon : ce ne seront plus cette fois les noms de rues qui seront concernées, mais les entrées des nouveaux bâtiments. On demandera en effet à Hans Erni, célèbre peintre lucernois, de faire des fresques du "Candide" de Voltaire, afin de rappeler, comme on l’avait fait pour Rousseau dans le quartier de Saint-Jean, que Genève est d’abord une ville des Lumières. 

Définition de l'Arrêté du Conseil d'État
Ront-Point Jean-Jacques / sans issue
Anecdote(s)