Avenue de la Praille

Evoque les pâturages et les prairies.
Région
Description

Du vieux français "praille" (ensemble de prés), la Praille évoque les pâturage et les prairies qui, au XVIIIème siècle, recouvraient la région. Les marécages du Moyen Age ayant été asséchés, la terre d'alluvion de la plaine était particulièrement propre à la culture; c'est pourquoi elle était recouverte, jusqu'au début de notre siècle, par de nombreuse exploitations maraîchères et jardins potagers individuels.

A Carouge, La Praille désignait une vaste plaine s'étendant du Rondeau au Bois-de-la-Bâtie et longeant, à l'est, la Queue d'Arve et, à l'ouest, le côteau de Surville. Formé de terrains alluvionnaires qui ont comblé une ancienne boucle de l'Arve, cette plaine a révélé des vestiges lacustres qui rappellent l'époque lointaine où le Bachet-de-Pesay formait la rive d'un lac couvrant toute la cuvette genevois.

Les maraîchers ont largement utilisé la terre fertile de cette plaine avant l'implantation de la gare aux marchandises des CFF.

Définition de l'Arrêté du Conseil d'État
artère partant de la rue Jacques-DALPHIN et aboutissant à la route des Jeunes.
Anecdote(s)

Fait aussi référence à un hameau à Choulex du même nom