Avenue De-CHOISEUL

A la mémoire d'Etienne François DE CHOISEUL (1719-1785).
Politicien·ne Homme
Description

DE CHOISEUL Etienne François (1719-1785 ), comte de Stainville, duc de Choiseul.

Après avoir été ambassadeur à Rome et à Vienne, ce fils d'une famille noble de la Champagne succède au cardinal de Bernis, en 1758, comme secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, de la Guerre et de la Marine et dirige pendant douze ans, comme Premier ministre de fait, la politique extérieure et intérieure de la France.

En février 1757, le roi écarte ses deux principaux ministres, Machault, bouc émissaire du parlement, et le comte d'Argenson, antijanséniste notoire: Louis XV entame ainsi une nouvelle volte-face. Pour mettre en place cette politique faite de pacifisme face à l'Europe, de concessions aux opposants de l'intérieur et de libéralisme tempéré dans l'ordre économique, il fait appel à Choiseul en 1758.

Désireux de faire taire l'opposition aux réformes fiscales qu'il entreprend, Choiseul s'en prend très vite aux jésuites, en qui il voit des suppôts du pape. Il est soutenu par la Pompadour, à qui il ne déplaît pas de se venger des dévots, qui ont toujours dénoncé sa liaison illégitime avec le roi. Sa politique est accueillie favorablement par les parlementaires projansénistes et antidévots. En 1761, l'affaire Lavalette, un procès en malversation dans lequel sont impliqués les jésuites, permet au parlement de Paris d'attaquer l'ordre, avec l'appui tacite du roi et de Choiseul: un édit de novembre 1764 abolit en France la Compagnie de Jésus.

De plus, avec la disparition de la Pompadour en 1764, Choiseul a perdu son soutien le plus ferme. A Versailles, la cabale dévote regagne du terrain. Incarnée, non sans impudence, par la du Barry, maîtresse en titre depuis 1768, elle réunit en son sein le duc d'Aiguillon, Maupeou, chancelier depuis 1768, et Terray, nommé contrôleur général des Finances en 1769. Les finances du royaume sont saines, et l'on peut se passer de l'avis du parlement, dont on avait besoin quand il s'agissait de faire accepter par le pays des impôts nouveaux et lourds. Le sort de Choiseul, à qui l'on reproche ses tractations continuelles avec les parlementaires et sa politique plus agressive à l'égard de l'Angleterre, est scellé. A la fin de l'année 1770, le ministre est renvoyé. Etienne François de Choiseul meurt à Paris en 1785.

Son lien avec Genève est qu'il tenta de créer à Versoix une ville concurrente à Genève.

Définition de l'Arrêté du Conseil d'État
Artère partant du chemin de Pont-Céard et aboutissant au chemin de Montfleury.
Anecdotes

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